Confusion…

Je me réveille dans le noir. Il pleut, les gouttes ont un goût de larme.
Je n’ai pas les idées claires, rien ne l’est. Je ne vais pas bien.

Et j’aime ça…

Détruit…

On dit que pour construire il faut détruire.
Le connard qui a dit ça n’a jamais dû briser le coeur d’une femme.

Lui…

Je ne sais d’où il apparaît, je me demande comment il s’introduit et pourquoi il est là. Je le regarde, je suis là debout et je le regarde. J’analyse tout ce qu’il fait, sans en comprendre la cause mais en constatant les conséquences. C’est tout ce que je suis capable de faire, voir et constater…sans comprendre.

Il mériterait une bonne raclée…mais se frapper soi-même n’arrange rien. Il mériterait que ses joues soient rougies par la honte et non par la joie, mais je ne choisis pas. Tout ce que je suis capable de faire, c’est voir et constater…sans comprendre.

Mes larmes de honte noient les pas de ses erreurs, je ne peux que m’excuser à sa place et tenter de faire un chateau de cartes avec les débris qu’il laisse dans son sillage.

Tout ce que je suis capable de faire c’est…Tout ce que je suis capable de faire…c’est attendre, calé dans le fauteuil des remords, qu’il rentre, pour voir par où, comment et pourquoi, pour lui montrer la sortie. Et tout ce qu’il sera capable de faire, c’est voir et constater…sans comprendre.

Coeur baisé…

Les coups de coeur, c’est fini, il n’y a plus que des coups de queue, la queue a remplacé le coeur, l’électrocardio ne fait plus « bip, bip » mais « bite, bite ». 
Les gens qui n’ont pas de coeur ont tout de même un cul, il est plus facile de donner un coup de rein, qu’un coup de main. L’amour est beau, mais le cul est bon, cul bidon à tué cupidon d’une flèche entre les deux fesses.

Je ne dis pas que l’amour est mort, mais on ne le vit plus, on le fait, les coeurs brisés ont laissé place aux culs cassés, ce ne sont plus les mains qu’on baise, vive le gland amour…  

Belles…

Les femmes sont belles. Toutes. 

On dira que la beauté est quelque chose de subjectif mais c’est justement ça qui fait qu’elle est absolue. Chacune d’elle sera forcement magnifique pour quelqu’un. Et en attendant de trouver ce quelqu’un, elle fera tout pour montrer cette beauté à l’un et/ou la trouvera dans le regard de l’autre. 

J’aime regarder les femmes pour voir changer leur beauté. De la beauté passive à la beauté active, de l’insconsciente à la prononcée. 

Toutes les femmes sont belles. Toutes…

Je, nous…ils ?

Longtemps que je n’ai pas noirci cette page…

Les gens disent souvent qu’ils se moquent de ce que les autres peuvent penser d’eux, que ça n’est pas important, mais c’est faux. C’est important car nous sommes pour la plupart ce que l’on veut être mais également ce que les autres pensent que l’on est.
Descartes avait raison en disant : « Je pense, donc je suis », mais la phrase est incomplète.

Ils pensent donc je suis…

Sans parler de personnalités multiples, il existe plusieures versions de chacun de nous : celui que l’on pense être, celui que l’on voudrait être et celui que les autres voient.

Actuellement je ne sais pas lequel de tous ces « moi » je suis… 

Rien…

Ces derniers jours, je n’ai pas vraiment eu le temps d’écrire. Cela dit, je me rend compte que je n’ai rien à raconter, là, comme ça.  

Plusieurs jours de rien donc, rien pour l’instant, mais dans la mesure où ce sont les petits rien qui font tout, tout est dit… pour l’instant…

J’ai(me) mal…

J’aime souffrir.
Je ne suis pas entrain d’annoncer au monde entier que j’aime les fessées (c’est une autre histoire), non,  je constate simplement que les moments d’angoisse, de peine, de mélancolie ou de tristesse sont utiles, voire nécesssaires.

Si l’on était heureux tout le temps, apprécierait-on autant le bonheur que quand il vient après une mauvaise passe ? Outre le fait que les « bad trips » donnent touts leur ampleur à certaines chansons, ils permettent de se poser les vraies questions, les questions auxquelles on ne pense pas quand tout va bien, les questions dont les réponses arrivent trop tard quand on ne se les pose pas.

J’essaye d’aimer souffir, avant de souffrir d’aimer…  

Ici-bas…

Je suis là, devant mon écran, à taquiner les touches du clavier et pourtant j’ai les mains dans les poches. Je suis bien au chaud sous la couette mais je sens le froid fouetter mon visage. Je suis immobile dans le moelleux des draps mais je marche en réglant le bruit de ma course sur celui du choc des gouttes.Je laisse partir mon esprit aussi loin que peuvent m’emmener mes pas.
Ici, il fait chaud, mais là j’ai froid. J’aimerais aller assez vite pour arriver là-bas, mais je reste ici…

Je suis ici et ailleurs. 

Où suis-je vraiment ? 

1 message non lu…

Je remarque que j’envoie beaucoup plus de textos que je n’appelle les gens. Je passe plus de temps à parler avec les touches qu’avec le micro de mon téléphone. On en est à l’aire de la communication et du « web 2.0 » (j’adore cette expression et encore plus depuis que j’en connais la signification) et finalement on se « parle » moins. Il y a de plus en plus de rencontres via internet, l’écran est un bouclier car on ne veut pas trop se dévoiler et le clavier une arme quand c’est le moment d’attaquer, mais plus besoin de prendre des gants pour dire « non », il suffit de bloquer le contact.

Le « parlé sms » remplace honteusement la langue française (presque seulement à l’écrit, c’est toujours ça). Je connais des gens qu’on appelle des « no-life », qui ne sortent plus de chez eux car depuis leur bunker auto-scéllé, ils peuvent tout faire, se remplir la pense et se vider les bourses et tout ça sans bouger, etc,etc.

Demain, quand on me demandera l’heure dans la rue, je ne répondrais pas, je suis déjà hors-forfait…